jueves, julio 4

Suplemento de poesía 2014

(Buenos Aires)

El Suplemento de poesía 2013 ha tenido muy buena participación destacándose la calidad y variedad de los poemas recibidos y publicados. También ha recibido muy buena difusión en las redes sociales, y en otros medios. Agradezco la participación de los poetas de diversos países que se interesaron en la revista y en este suplemento, ya que la revista Archivos del Sur desde su inicio siempre contó con colaboraciones de escritores de distintos países. Es de destacar que en el Suplemento de poesía 2013 se publicaron también poemas de escritoras y escritores brasileros en su idioma original. Afortunadamente, tenemos muchos lectores y colaboradores en Brasil y en Portugal, además de los países de habla hispana.

El Suplemento de poesía 2014 se publicará a partir del próximo mes de enero de 2014. Para participar en este suplemento de la revista Archivos del Sur, podrán enviar uno o dos poemas al correo revistaarchivossur@gmail.com y en archivo adjunto un breve CV, en no más de diez líneas. Si nunca publicaron en la revista, también pueden enviar una fotografía en formato JPG en baja. No se aceptarán poemarios ni libros en ningún tipo de archivo, ya que resulta imposible por razones de falta de tiempo y también de espacio, publicar este tipo de textos.

Araceli Otamendi
directora-editora


3 comentarios:

  1. La Llorona
    (Dédié à Frida Kahlo et à Joan Baez)

    Sur les remparts de Tenochtitlan
    tu ne sors qu'à la nuit couchante
    les nuits ou la lune tourne à l’ orange
    sanguine et répand l’amertume.
    Tu fais briller ta chevelure
    de geai, tel un diamant noir,
    ton nom est : «Llorona la belle»
    qui nous appelle en criant.
    et tente de nous attirer,
    avec ta voix rauque et tes pleurs.

    Tu annonces la venue de ceux
    par qui la mort doit advenir.
    Car telle est ta prophétie
    magicienne du Monde Indien.
    Surtout, passant, ferme les yeux
    et retiens ton amour naissant
    car la Llorona ne vient pas
    pour te serrer dans ses bras
    et te donner sa douce peau,
    ni te couvrir de baisers.



    Elle se fait messagère de malheurs.
    et annonce les temps nouveaux
    d’où surgiront les hommes barbus, bardés de fer
    avec ces animaux fabuleux
    et leurs bâtons de foudre et de tonnerre
    qui tuent mieux que la guerre fleurie.
    Son chant est hymne funèbre
    ou la prophétie s'accomplit
    dans les cliquetis d’acier,
    la maudite soif de l’or
    et le feu des bûchers.

    Garde toi pourtant de suivre « la pleureuse »
    qui t'annonce les jours maudits,
    ou le sang indien va couler
    et le Peuple être mis en servage.
    Car Llorona ta beauté est venin
    car tes présages sont les signes
    que nous envoient les «temps nouveaux».
    Pleurons, tous, notre liberté
    les jours de cendre venus,
    et la chute des Dieux serpents
    .
    Paul Arrighi, Toulouse / France / 2014.
    E-mail : Paul.arrighi31000@gmail.com

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  2. La Llorona
    (Dédié à Frida Kahlo et à Joan Baez)

    Sur les remparts de Tenochtitlan
    tu ne sors qu'à la nuit couchante
    les nuits ou la lune tourne à l’ orange
    sanguine et répand l’amertume.
    Tu fais briller ta chevelure
    de geai, tel un diamant noir,
    ton nom est : «Llorona la belle»
    qui nous appelle en criant.
    et tente de nous attirer,
    avec ta voix rauque et tes pleurs.

    Tu annonces la venue de ceux
    par qui la mort doit advenir.
    Car telle est ta prophétie
    magicienne du Monde Indien.
    Surtout, passant, ferme les yeux
    et retiens ton amour naissant
    car la Llorona ne vient pas
    pour te serrer dans ses bras
    et te donner sa douce peau,
    ni te couvrir de baisers.



    Elle se fait messagère de malheurs.
    et annonce les temps nouveaux
    d’où surgiront les hommes barbus, bardés de fer
    avec ces animaux fabuleux
    et leurs bâtons de foudre et de tonnerre
    qui tuent mieux que la guerre fleurie.
    Son chant est hymne funèbre
    ou la prophétie s'accomplit
    dans les cliquetis d’acier,
    la maudite soif de l’or
    et le feu des bûchers.

    Garde toi pourtant de suivre « la pleureuse »
    qui t'annonce les jours maudits,
    ou le sang indien va couler
    et le Peuple être mis en servage.
    Car Llorona ta beauté est venin
    car tes présages sont les signes
    que nous envoient les «temps nouveaux».
    Pleurons, tous, notre liberté
    les jours de cendre venus,
    et la chute des Dieux serpents.

    Paul Arrighi, Toulouse / France / 2014.
    e-mail : Paul.arrighi.31000@gmail.com

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